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Achat-revente de matériel de test : est-ce encore un bon business en 2025 ?

Achat-revente de matériel de test : est-ce encore un bon business en 2025 ?

Franchement, c’est une question qu’on entend de plus en plus. Avec tout ce qui bouge sur le marché industriel, la montée du reconditionné, les cycles d’innovation qui s’accélèrent… on peut se demander si l’achat-revente de matériel de test a encore du jus en 2025.

Le marché est loin d’être mort. Au contraire.

On pourrait croire que tout le monde achète du neuf, que les entreprises veulent du dernier cri. Eh bien pas forcément. En 2025, de plus en plus de boîtes cherchent à optimiser leurs budgets. Le neuf, c’est bien, mais c’est cher. Le reconditionné et l’occasion, c’est devenu presque normal, surtout dans les secteurs où le matos coûte une blinde : électronique, télécom, aéronautique, médical…

Un analyseur de spectre dernier modèle ? Facilement 50 000 euros. Une station de calibration avancée ? On tape vite dans les 20 000 à 100 000 euros. Autant dire que la tentation est grande d’aller chercher du bon matos de seconde main, testé, calibré, garanti… mais 30 à 50% moins cher. Et ça, ça crée un vrai marché.

Qui achète en 2025 ?

Je vais être direct : il n’y a jamais eu autant de profils différents sur ce marché.

  • Les PME qui montent en puissance et qui n’ont pas les moyens du neuf.
  • Les écoles, les labos de formation technique qui veulent équiper des salles entières sans exploser les budgets.
  • Les boîtes de maintenance qui ont besoin de plusieurs jeux d’équipements.
  • Les start-ups hardware qui testent des prototypes avec du matériel de test sérieux mais accessible.
  • Et même… des grands groupes qui optimisent leurs parcs secondaires ou leurs filiales à l’étranger.

Le public est là. Et il est de plus en plus à l’aise avec l’idée d’acheter du matos reconditionné – à condition que ce soit propre, fiable, et bien documenté.

Les marges sont-elles toujours là ?

Alors oui… et non. Disons que c’est plus technique qu’avant.

Sur certains équipements très demandés (analyseurs de spectre, oscilloscopes haut de gamme, testeurs de réseaux 5G…), les marges restent solides, parfois 20 à 30%. Mais il faut savoir acheter malin. Les vendeurs qui récupèrent des lots sur des fermetures de sites, des fins de leasing, ou des surstocks industriels ont souvent un avantage.

En revanche, sur du matos plus générique ou très ancien, les prix se sont tassés. Tout le monde a compris le filon. Et avec la transparence des plateformes B2B et des marketplaces, les acheteurs comparent beaucoup plus vite qu’avant. Fini les marges à 50% sur un vieux multimètre Fluke fatigué.

Les risques à ne pas sous-estimer

Là aussi, soyons clairs : c’est pas le business du siècle si on le prend à la légère.

Les contrôles qualité sont cruciaux. Vendre un appareil mal calibré, ou qui lâche trois mois après la vente, c’est le genre de truc qui flingue votre réputation en deux temps trois mouvements. Perso, je vois trop de vendeurs qui négligent la phase de test avant revente. Mauvaise idée.

Il y a aussi les aspects réglementaires : certains matériels de test sont soumis à des normes strictes, notamment en médical ou en aéronautique. Vendre sans certificat de calibration valide ? Dangereux. Et parfois illégal.

Enfin, les délais peuvent être longs. Trouver un acheteur pour un analyseur hyper spécifique de 2012, ça peut prendre des mois. Le stock dort… et immobilise du cash.

Plateformes et canaux de vente : où ça bouge en 2025

Là-dessus, il y a clairement du neuf.

  • Les marketplaces B2B spécialisées cartonnent. TestEquity, Keysight Used, Electro Rent… ça tourne fort.
  • LinkedIn devient un vrai terrain de chasse pour les vendeurs de matériel de test d’occasion. Beaucoup de deals se font en off, en message privé.
  • Certains se lancent sur des modèles hybrides : revente avec garantie étendue, maintenance incluse, hotline technique… Ça rassure les acheteurs et ça permet de justifier de meilleures marges.
  • Le cross-border s’accélère : vendre en Allemagne, aux US ou au Japon, c’est de plus en plus fréquent pour les pros bien rodés.

Alors, on y va ou pas en 2025 ?

Perso, je dirais oui, mais pas à l’arrache. L’achat-revente de matériel de test reste un business rentable, mais il faut jouer sérieux :

  • Bien connaître le matériel et ses cycles de vie.
  • Savoir détecter les bonnes opportunités d’achat.
  • Maîtriser les aspects techniques (calibration, conformité, documentation).
  • Travailler sa crédibilité et son réseau.

Les clients deviennent exigeants. Mais si on joue le jeu de la qualité et du service, y’a encore beaucoup de belles affaires à faire en 2025.

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