Tu veux entreprendre, c’est clair. Mais une question revient souvent, presque obsessionnelle : je crée mon truc à partir de zéro ou je reprends une boîte qui tourne déjà ? Spoiler : y’a pas de réponse universelle. Mais il y a des vraies différences à bien capter. Et si t’hésites entre les deux, tu n’es pas le seul. Franchement, c’est un dilemme que se posent des centaines de porteurs de projet chaque mois.
Avant de foncer tête baissée, je te conseille d’aller faire un tour sur www.gementreprendre.fr. Ce site, c’est une mine d’or si tu réfléchis sérieusement à la reprise. Ils décryptent le sujet de façon claire, concrète, sans chichi. Pas de bullshit.
Créer sa boîte : la liberté totale… mais le vide au début
Lancer sa propre entreprise, c’est le grand saut. Tu pars de rien. Zéro client, zéro chiffre d’affaires, souvent zéro notoriété. Mais t’as carte blanche. Tu choisis ton positionnement, ton ton, ta stratégie, ton équipe (si t’en as une). T’es libre. C’est exaltant… et flippant à la fois.
Je me souviens d’un entrepreneur à Marseille qui a monté une boîte de logiciels pour artisans. Il a mis 18 mois à sortir un revenu stable. Il bossait 70 heures par semaine au début, avec des moments de gros doutes. Mais aujourd’hui, il ne changerait rien. Parce que son business, il l’a construit exactement comme il voulait.
Reprendre une entreprise : un tremplin… mais pas sans pièges
De l’autre côté, reprendre une entreprise existante, c’est démarrer avec un socle. Une clientèle, un CA, parfois une équipe en place, des process. Tu n’es pas dans le néant, tu es dans le concret. C’est un gain de temps énorme. Et parfois, un confort mental non négligeable.
Mais attention : qui dit existant dit historique. Tu récupères aussi les casseroles. Une culture d’entreprise bien installée, des habitudes parfois tenaces, des salariés pas toujours ravis de voir un nouveau boss débarquer… Sans parler des risques de surpayer le truc. Le prix, c’est LE nerf de la guerre. Surtout si tu n’as pas un œil exercé pour lire un bilan.
Créer ou reprendre : comment faire le bon choix ?
Ça dépend surtout de toi. Pose-toi ces questions franchement :
- Tu aimes construire de zéro ? T’es à l’aise avec l’incertitude, la solitude, les premiers mois à vide ? Alors la création peut te faire vibrer.
- Tu préfères optimiser, faire croître un existant ? Tu veux rentrer dans le concret tout de suite, avec un modèle qui tourne ? Regarde du côté de la reprise.
- Tu maîtrises bien les finances ? Parce qu’une reprise mal évaluée peut te plomber pour de bon. Là, pas de droit à l’erreur.
Il y a aussi une question de timing. Si tu as 22 ans, peu d’argent et beaucoup d’énergie, tu peux tenter la création. Si tu as 45 ans, une famille, du réseau, et que tu veux passer à l’action vite, la reprise a du sens.
Les chiffres qui parlent
Selon la BPI, une entreprise sur deux ne trouve pas de repreneur en France. Et pourtant, il y a environ 60 000 transmissions d’entreprises chaque année. En face, 300 000 créations. C’est beaucoup, mais 40 % ferment dans les 3 premières années. Tandis que la reprise, elle, affiche un taux de survie de 75 % au bout de 5 ans. Ça fait réfléchir, non ?
Alors, qu’est-ce qu’on fait ?
Je ne vais pas trancher à ta place. Mais sois honnête avec toi-même. Créer ou reprendre, c’est pas une bataille entre le bien et le mal. C’est une question d’envie, de compétences, de situation de vie. L’important, c’est d’y aller avec lucidité. Et de bien t’entourer.
Tu veux un conseil ? Parle à des créateurs ET à des repreneurs. Écoute leurs galères. Leurs victoires. Et surtout leurs regrets. Parce que c’est là que tu vas trouver des réponses que ni Google, ni aucun article ne te donnera jamais complètement.
Et toi, t’es plutôt team création ou team reprise ?